Bruxelles, qui
était candidate au titre, n'a apparemment pas fourni suffisamment d'efforts pour rendre
la ville plus écologique. La capitale de la Belgique a pourtant développé
plusieurs projets ces dernières années, en vue d'améliorer, entre autres, la
performance énergétique des bâtiments de la ville, promouvoir des méthodes de
rénovation et de construction plus soucieuses de l'empreinte écologique, ou
encore en soutenant le développement d'éco-quartiers, construits, organisés
et gérés selon les principes du respect de l'environnement et du développement
durable, avec la participation des habitants. La ville s'attelle également à
promouvoir une consommation responsable, particulièrement en ce qui concerne
l'alimentation, ainsi qu'une économie durable. La mobilité et la réduction des
nuisances sont aussi à l'ordre du jour. Parmi ces initiatives, on compte les
composts de quartier, qui ont permis de réduire la production de déchets, les
jardins participatifs, la construction de bâtiments à faible consommation
d’énergie, etc. De plus, Bruxelles possède un atout non négligeable dans sa
manche : les espaces verts recouvrent 53% de son territoire.
Un concours destiné à inspirer
Le
concours pour le prix de la "Capitale la plus verte d'Europe" a été
lancé en 2010 à l'initiative de la Commission Européenne, afin d'encourager les initiatives en vue d'assurer la préservation de l'environnement et le développement durable
dans des villes où la population ne cesse de croître.
Selon le
site internet de la Commission Européenne, ce prix est décerné à une ville « qui
a atteint des standards environnementaux élevés, qui est engagée à développer
des objectifs ambitieux pour poursuivre le progrès environnemental et le
développement durable et qui peut représenter un modèle pour inspirer d’autres
villes et promouvoir de meilleures pratiques dans toutes les autres villes
Européennes ». Douze critères (environnementaux) permettent de classer les
villes candidates : le climat, les transports, les espaces verts, l’utilisation
des sols, la biodiversité, la qualité de l’air, la pollution sonore, la gestion
des déchets, l’eau, l’assainissement, le management environnemental et la
communication.
Bruxelles
avait déposé sa candidature en octobre dernier. Evelyne Huytebroeck, ministre
de l’Environnement, de l’Energie et de la Rénovation urbaine, était convaincue
que la ville possédait les atouts nécessaires pour être la ville verte 2014, malgré les progrès qui restent à faire en matière de mobilité.
Les gagnants précédents
Stockholm,
la capitale de la Suède, a été la première à remporter le prix en 2010, l’année
de la création du concours. La ville avait déjà développé une politique
environnementale globale et active, remplissant plusieurs critères mis en exergue
par le concours. En 2011 ce fut au tour de Hambourg, la deuxième plus grande
ville d’Allemagne, de se voir décerner le prix, grâce principalement à son
remarquable système de transports urbains. La ville espagnole Vitoria-Gasteiz
au pays Basque a été primée en 2012 et en 2013 c’est la ville
française de Nantes qui se verra consacrée au titre de « Capitale la
plus verte d’Europe ».
Pour le
titre de 2014, Bruxelles s’est classée cinquième sur dix-huit candidats. Dans
le classement par critères, la ville se classe 1ère pour la
biodiversité, 2e en matière de lutte contre la pollution sonore et 4e
dans le domaine de la gestion des déchets.
La
capitale de l’Europe ne sera donc pas consacrée en 2014, mais rien ne l'empêche de retenter sa chance à l'avenir...
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