mercredi 29 août 2012

piQniQ’s aux parcs

A l’occasion de Brusselicious, l'année Gourmande 2012, l'office du tourisme de la Région de Bruxelles-Capitale, VISITBRUSSELS, organise des pique-niques dans les parcs de la capitale 3 juin au 16 septembre. Ces « piQniQ’s » convient la population à se retrouver et à profiter ou même découvrir de nouveaux espaces verts. Chaque dimanche le pique-nique se tient dans un parc différent.


Le concept va plus loin que le simple pique-nique. Les organisateurs proposent en effet également de s’initier à la fabrication du pain, de danser lors d’un bal moderne ou encore de s'aventurer dans la nature environnante par le biais de parcours-découvertes. La culture est à l’honneur, elle aussi, par le biais de la musique et les enfants ne sont pas oubliés non plus, des activités spécifiques et ludiques leur étant consacrées.

        De nombreuses associations profitent de l’occasion pour présenter leur travail et contribuer ainsi à sensibiliser les pique-niqueurs à différentes thématiques, comme l’énergie, la faim ou encore l’alimentation durable.


Le piQniQ se veut un événement gratuit, proche des citoyens, qui valorise les espaces verts de la ville, incite à explorer des parcs encore inconnus et met l’accent sur l’alimentation durable. On ne peut qu’apprécier et encourager toutes ces initiatives florissantes qui visent à ramener la population dans les espaces verts de la capitale y compris ceux qui sont plus éloignés de leur domicile.

Philippe De Buck, consultant Organisation des événements « Brusselicious » chez VISITBRUSSELS, était l’invité de l’émission Estivales du 29 août de La Première, que je vous propose de découvrir ici.



Photo: Yves Swaterbroekx

Objectif 50% de déchets recyclés

Bruxelles veut atteindre d’ici à 2020 un taux de recyclage des déchets de 50%. La capitale, dont le taux de recyclage stagne à 30%, tente ainsi de rattraper son retard par rapport aux Régions flamande et wallonne qui recyclent respectivement 75% et 70% de leurs déchets.


Le parlement bruxellois a approuvé ce vendredi une ordonnance transposant une directive européenne de 2008 sur la gestion des déchets. Cette directive impose aux Etats membres un seuil minimum de recyclage de 50% des déchets ménagers dès 2020. Bruxelles doit donc se mettre en ordre. La gestion des déchets est visée dans son entièreté, depuis la production jusqu’à l’élimination. L’ordonnance met l’accent sur le traitement des déchets, leur valorisation et leur recyclage. Elle prévoit également une taxe à  l’incinération à l’instar de celles qui existent déjà dans les deux autres Régions. Les sommes perçues par ces taxes serviront à alimenter un fonds destiné à soutenir les initiatives en vue de réduire l’impact environnemental des déchets.

Le tri des déchets est obligatoire à Bruxelles depuis le 1er janvier 2010. Mais l’élimination de ces déchets pose toujours problème. Rappelez-vous la fureur du secrétaire d’Etat Emir Kir lorsqu’il a appris qu’une partie de nos déchets industriels était incinérée aux Pays-Bas, au détriment de l’incinérateur de Neder-Over-Heembeek.



Bruxelles ne dispose que de six déchetteries. Parmi celles-ci, quatre sont communales, et leur accès est limité aux habitants des communes concernées. Le fonds pourrait par exemple servir à la création de nouvelles déchetteries.

Le gouvernement bruxellois a, de son côté, prévu la création d’une unité de biométhanisation ainsi que le développement de son réseau de déchetteries.  Il va également mettre sur pied un projet de ressourcerie, qui permettra de récupérer, valoriser et revendre ses déchets et pourrait comprendre un volet d’éducation à l’environnement. 

jeudi 23 août 2012

L’appel à projets des « Quartiers Verts » 2012 est lancé

         Orner un appui de fenêtre ou un balcon de fleurs, occuper un espace abandonné pour cultiver des haricots ou des herbes aromatiques, tel est l’objectif de l’action « Quartiers Verts » : rendre les quartiers plus verts simplement en exploitant certains espaces inutilisés pour y mettre des fleurs, des plantes, de la verdure… C’est la 12e année qu’un appel à projets est lancé, invitant les comités de quartiers ou tout groupement d’habitants à verduriser leur quartier, « dans une dynamique de participation collective ». Depuis 2001, la première année de l’action, 109 projets ont été réalisés.



         Le programme « Quartiers Verts » a été mis sur pied à l’initiative d’Inter-Environnement Bruxelles, avec le soutien du ministre de l’Environnement de la Région de Bruxelles-Capitale et de l’administration régionale de Bruxelles Environnement. Les projets doivent être introduits avant le 15 octobre. Le jury de sélection sera composé de la ministre bruxelloise de l’Environnement, de Bruxelles Environnement, d’Inter-Environnement Bruxelles et de Natagora.


      L’action « Quartiers verts » mêle écologie, urbanisme, participation citoyenne et convivialité. Une bonne recette pour des projets verdurisants.


Photo: David Vlasselaer
Image : FreeDigitalPhotos.net

mercredi 22 août 2012

"La vie à vélo"

Le vélo est devenu un incontournable de l'idéologie écologique. Dans des villes encombrées par les voitures et chargées de la pollution engendrée par celles-ci, le vélo constitue plus que jamais une alternative écologique, durable et saine pour se déplacer. Je vous propose ici une enquête originale sur l'utilisation du vélo à Bruxelles réalisée par Chouette Mwamikazi et Pierre-Guillaume Calvet.

 


"Le choix du vélo comme moyen de transport au quotidien a dépassé le domaine de l’idéologie et du loisir. En effet, vivre sans voiture, aller travailler à vélo, conduire ses enfants à l’école et faire ses courses à vélo est devenu de plus en plus courant pour de nombreux bruxellois."

lundi 20 août 2012

Villo !, la phase 2 a commencé !


Ce lundi 18 juin, la commune de Forest a officiellement inauguré 18 nouvelles stations Villo !. Forest est la première des communes non équipées à franchir le pas.

On ne se prive pas pour critiquer la mobilité à Bruxelles, les problèmes de circulation, les embouteillages, les retards des transports en commun, etc… Mais on n’applaudit guère les alternatives proposées, même lorsque celles-ci ont fait leurs preuves.

Depuis mai 2009, les stations de vélos en libre-service Villo ! fleurissent un peu partout. 12 communes de l’agglomération bruxelloise en sont d’ores et déjà équipées.

Initiée en été 2009, la première phase de Villo ! prévoyait l’installation d’un réseau de 2500 vélos répartis sur 180 stations. Début 2012, le réseau comptait 2400 vélos en circulation et 174 stations opérationnelles, pour un total de plus de 27.000 abonnés longue durée. La seconde phase a été lancée en mai. Elle prévoit l’installation de 180 stations et de 2500 vélos supplémentaires ainsi que l’extension de Villo ! aux 9 communes qui n’ont pas été équipées durant la première phase.


Le rapport de l’année 2011 révèle que les vélos Villo ! sont utilisés pour des déplacements quotidiens, en semaine principalement, aux heures de pointe et pendant la pause de midi. Les statistiques montrent également une utilisation le week-end entre minuit et 7h doublée par rapport à la semaine. Ce qui montre que les fêtards prennent de plus en plus Villo ! pour leurs sorties.

Ce rapport montre que Villo ! s’est définitivement taillé une place parmi les habitudes de déplacements urbains domestiques comme professionnels.


Photo : David Edgar

dimanche 19 août 2012

Initiation à la permaculture

Le Centre d’Ecologie Urbaine situé à Uccle organisait ce week-end une initiation à la permaculture. Une dizaine de bruxellois se sont laissés guider dans le monde d’une culture responsable.


Qu’entend-on par « permaculture » ? Il s’agit d’agriculture et d’un aménagement du territoire axés sur le développement durable et le respect des écosystèmes sur base des modèles observés dans la nature afin de satisfaire les besoins alimentaires locaux.


Au cours de cette initiation, les participants apprennent à observer l’environnement et à poser le geste qui permet aux différents organismes de collaborer ensemble, en minimisant l’intervention humaine tout en augmentant la productivité de la terre. Ces séances visent à amener la population à s’intéresser davantage aux potagers urbains et aux différentes manières de cultiver dans la ville.


  
Le Centre d’écologie urbaine va bientôt fêter son premier anniversaire. A l’origine de sa création, trois amis qui tentaient de refaire le monde autour d’un verre. Emballés par leur idée, ils ont décidé de la concrétiser. Le Centre se veut un lieu chaleureux de discussions et d’échanges, sur fond d’écologie et de cohésion sociale. Il possède un potager collectif qui se veut également éducatif.

L’initiative s’adresse à tous et propose des alternatives à ce qui existe déjà. Elle veut étendre le développement durable au jardin ou au balcon tout en favorisant une alimentation saine et le respect de l’environnement. Selon Sabri Besbes, membre fondateur du Centre, l’agriculture urbaine est trop souvent régie par la rentabilité et la concurrence, avec des prix gonflés et des produits ajoutés non naturels. Bien développée, la permaculture, locale et écologique, devrait permette à terme d’obtenir un meilleur rendement pour des produits sains et naturels et pourrait entraîner une baisse des prix des produits bio, par exemple.



Dernièrement, le Centre s’est également attaché à réconcilier le corps et l’esprit en proposant des massages effectués par des thérapeutes psychocorporelles de Nature en Soi. Selon eux tout passe par le corps, même l’écologie. "Nous devons être à l’écoute de cette petite maison écologique en nous."


A partir de septembre, le Centre organisera un marché de saison chaque mercredi. Sabri Besbes affirme qu'il y a "suffisamment d’espaces cultivables à Bruxelles pour réduire les importations et développer une alimentation locale et plus saine."


Le Centre, qui au début se voulait surtout un lieu d’écologie, s’est naturellement « transformé » en une sorte de café culturel et écologique. Pour Monica, belge d’origine rwandaise, inconditionnelle du Centre, "c’est une approche très douce, une véritable expérience humaine. Ici c’est un endroit où on se sent bien, d’où qu’on vienne. Les gens sont ouverts, communiquent tous entre eux…"

On ne peut que souhaiter le développement de semblables initiatives et leur extension à l’ensemble de l’agglomération bruxelloise.


samedi 11 août 2012

Brussels Summer Festival, un festival suffisamment écolo ?

Le Brussels Summer Festival, le festival bruxellois de l’été célèbre cette année son 10e anniversaire du 10 au 19 août. Le site internet indique que le BSF est « né d’une volonté commune d’acteurs culturels, touristiques et institutionnels bruxellois de proposer un événement culturel majeur au cœur même de la capitale belge pendant la période estivale ». Mais, ne nous en cachons pas, ce festival est également destiné à promouvoir la ville et dorer son image. Une belle affiche, une foule d’activités annexes, une bonne gestion des espaces… bien des éléments positifs, mais où est l’écologie dans tout cela ?


Depuis 2010, le BSF emploie uniquement des gobelets réutilisables. Ces gobelets en plastique recyclables sont reçus en échange d’une caution de 1 euro. Lorsque le festivalier quitte le site, il a le choix entre rendre son gobelet contre le retour de sa caution, ou l’emmener en souvenir. L’utilisation de ces gobelets contribue grandement à réduire le volume de déchets produits par le festival, réduisant de ce fait l’empreinte écologique de l’événement. Il faut savoir que ces gobelets réutilisables sont aussi plus écologiques : ils sont en effet 20 fois moins polluants que les gobelets jetables biodégradables et 25 fois moins que les gobelets jetables en plastique.

Le BSF veut également promouvoir l’écologie en plaçant des grumes labellisées PEFC comme bancs. Une grume est le tronc d’un arbre abattu dont on a coupé les branches et le label PEFC garantit que le bois provient de forêts gérées durablement. A la clôture du festival, les grumes sont réutilisées dans la filière du bois. Ces bancs remplissent également une fonction de sensibilisation. Autour de ceux-ci on trouve de petits textes informatifs destinés à sensibiliser les festivaliers à « l’importance de la gestion durable des forêts et de l’utilisation du bois ».


Le festival affiche la volonté de s’inscrire dans la « mode verte » mais l’utilisation de gobelets réutilisables et le placement de grumes labellisées PEFC sont-ils suffisants ? Le BSF représente d’une certaine manière la ville de Bruxelles, capitale de la Belgique et capitale de l'europe. Une telle capitale ne devrait-elle pas se démarquer par une démarche encore plus écologique ? Ne devrait-elle pas renforcer encore son image « verte » et servir d’exemple écologique pour les autres villes belges ? On ne peut que déplorer le manque de motivation et d’efforts déployés dans ce sens.

Depuis quelques années, les organisateurs de festivals prennent conscience de l’empreinte écologique très lourde de ces événements et affirment leur volonté de la réduire. Nous assistons à la naissance et au développement d’éco-festivals et les « grands » festivals se voient contraints de prendre eux aussi des mesures en faveur de l’écologie. Les efforts déployés par le BSF en matière d’écologie s’avèrent cependant dérisoires dans le contexte général.

Les toilettes sèches constituent une nouvelle avancée intéressante dans le domaine de l’écologie festivalière. Ce concept « tendance » consiste à remplacer la chasse d’eau par des copeaux de bois, ce qui permet de récupérer les excréments afin d’en faire du compost. On peut se demander pourquoi les organisateurs du BSF n’ont pas opté pour ce système-là, dans un souci d’écologie et de sensibilisation à la gestion durable.

Quant à la mobilité, si le site internet du festival encourage certes l’utilisation des transports en commun et du vélo, on ne peut que déplorer l’absence d’accord avec la Stib ou la SNCB afin d’accorder la gratuité des transports pour la durée du festival aux détenteurs d’un ticket ou d’un pass.

Le Brussels Summer Festival connaît un succès grandissant. Sans doute pourrait-il s’attacher à faire de la protection de l’environnement et de la réduction de l’empreinte écologique une priorité incontournable dans l’organisation et la gestion de l’événement. Il n’en sortirait que grandi.

mercredi 18 juillet 2012

L'agriculture urbaine à Bruxelles

De nombreuses initiatives d'agriculture urbaine fleurissent un peu partout à Bruxelles. Mais en ville, les appartements sont petits, les jardins sont rares... Les balcons peuvent être exploités mais la plupart du temps ils sont assez étroits. 

Reste une alternative... Le toit!


Potage-toit est un concept original dont l’objectif est de valoriser des espaces plats et inutilisés par la création de potagers écologiques, hors sol, utilisant peu de ressources et dont la production est destinée à être commercialisée localement. Le projet en est encore au stade embryonnaire et la terrasse du cinquième étage de la Bibliothèque Royale Albert 1er a été choisie pour accueillir le projet-pilote. Potage-toit a également une finalité d’éducation et de sensibilisation aux possibilités de production agricole en milieu urbain et à l’alimentation durable. C’est un espace ouvert à tous, où l’on peut venir s’informer ou participer. Des animations pédagogiques et pratiques ainsi que des visites guidées peuvent être organisées. Un parcours de la biodiversité avec 40 plantes indigènes et sauvages de Belgique est également proposé.

Quelle est la place de l’agriculture en ville ? Une enquête d'Aline Rasseau, Julie Neven, Lise Ouangari et Aldwin Raoul.



lundi 11 juin 2012

Le boulevard Anspach pris d’assaut par les pique-niqueurs

Le philosophe bruxellois Philippe Van Parijs a appelé les citoyens à commettre un acte de « désobéissance civile », afin de se réapproprier la ville. Il les invite à se réunir sur le boulevard Anspach ce dimanche 10 juin de 12h à 14h pour un pique-nique de protestation. Une jolie manière de permettre aux citoyens de faire entendre leur voix et de jeter un regard nouveau sur la ville.



A l’origine de cette action, la carte blanche du philosophe dans le quotidien Le Soir du 24 mai. Il y lance un coup de gueule à la ville de Bruxelles dont il critique la gestion et l’aménagement des espaces publics, qui n’incitent pas, selon lui, le citoyen à en profiter. Il insiste sur l’impact négatif de la circulation automobile. 
"Non seulement les voitures tuent les piétons et les cyclistes, à l’occasion en en écrasant l’un ou l’autre mais surtout, à petit feu, en injectant des crasses dans leurs poumons. En outre, elles les empêchent de prendre plaisir à leur ville, en encombrant l’espace public, en enlaidissant le paysage, en saturant leurs oreilles de décibels."
Dans sa carte blanche, le philosophe convie également les citoyens à un pique-nique hebdomadaire sur l’un des grands axes de circulation de la ville pour protester contre la politique de mobilité. La mobilisation s’est effectuée à travers Facebook. Le réseau social annonçait 3500 participants, les forces de police estiment quant à elles le nombre effectif à 2000. Les bruxellois se sont installés entre la Bourse et la place de Brouckère, deux heures durant, pour pique-niquer et protester en toute convivialité.

A l’époque d’une urbanisation toujours croissante, une réflexion sur la réappropriation des espaces publics par les citoyens devrait constituer une priorité.



jeudi 24 mai 2012

La Stib se met au vert

La Stib devrait abandonner le diesel dès janvier 2015. C’est une des mesures prévues par le  Code Bruxellois de l’Air, du Climat et de la Maîtrise de l’Energie (COBRACE) de la ministre bruxelloise de l’Environnement et de l’Energie Evelyne Huytebroeck. Un des chapitres de ce plan préconise l’instauration de normes plus contraignantes en matière de performance énergétique et environnementale au niveau des transports publics automobiles, ce qui inclut la Stib.




La société de transports publics bruxelloise a annoncé qu’elle opterait pour des véhicules au gaz en remplacement de ceux au diesel, sans pour autant fermer la porte à d’autres opportunités. Elle a ainsi lancé un appel d’offres pour la location de cinq bus électriques.



Mais ce n’est pas la seule avancée écologique de la Stib. La société utilisera exclusivement de l’énergie verte pour l’alimentation des trams et des rames de métro à partir de janvier 2013. Elle vient en effet de signer un contrat avec son fournisseur d’énergie Electrabel GDF Suez pour une durée de deux ans. Ce contrat prévoit la livraison exclusive d’énergie verte. La Stib compte parmi les principaux consommateurs d’énergie du pays mais s'efforce, depuis plusieurs années déjà de réduire sa consommation.


Image 1: Carfree
Image 2: Kristof Van Accom - Belga Picture

lundi 21 mai 2012

La Belgique a la 6e plus lourde empreinte écologique de la planète

L'émission RTL + aborde le sujet de l'empreinte écologique de la Belgique. Le pays est en effet classé 6e parmi les plus mauvais élèves, selon le dernier rapport planète vivante du WWF, une des organisations internationales pour la conservation de la nature. Le journaliste Loic Parmentier a invité sur son plateau le Directeur Général de WWF Belgique,  Damien Vincent, ainsi que Bruno Kestemont, Directeur des statistiques territoriales chez Statistics Belgium, afin de nous éclairer sur cette fameuse "empreinte écologique". L'émission invite les téléspectateurs à soumettre leurs questions et réactions. 

Définitions, chiffres, calculs, causes et effets, rapport entre la richesse du pays et son empreinte écologique sont parmi les éléments qui composent la recette de cette émission "écologisante".



Lien utile: la synthèse du rapport planète vivante

dimanche 20 mai 2012

Bruxelles 5e au classement des villes vertes

Bruxelles ne sera pas la ville verte européenne 2014. Les 3 villes sélectionnées sont Copenhague, Francfort et Bristol.


Bruxelles, qui était candidate au titre, n'a apparemment pas fourni suffisamment d'efforts pour rendre la ville plus écologique. La capitale de la Belgique a pourtant développé plusieurs projets ces dernières années, en vue d'améliorer, entre autres, la performance énergétique des bâtiments de la ville, promouvoir des méthodes de rénovation et de construction plus soucieuses de l'empreinte écologique, ou encore en soutenant le développement d'éco-quartiers, construits, organisés et gérés selon les principes du respect de l'environnement et du développement durable, avec la participation des habitants. La ville s'attelle également à promouvoir une consommation responsable, particulièrement en ce qui concerne l'alimentation, ainsi qu'une économie durable. La mobilité et la réduction des nuisances sont aussi à l'ordre du jour. Parmi ces initiatives, on compte les composts de quartier, qui ont permis de réduire la production de déchets, les jardins participatifs, la construction de bâtiments à faible consommation d’énergie, etc. De plus, Bruxelles possède un atout non négligeable dans sa manche : les espaces verts recouvrent 53% de son territoire.


Un concours destiné à inspirer
Le concours pour le prix de la "Capitale la plus verte d'Europe" a été lancé en 2010 à l'initiative de la Commission Européenne, afin d'encourager les initiatives en vue d'assurer la préservation de l'environnement et le développement durable dans des villes où la population ne cesse de croître.
Selon le site internet de la Commission Européenne, ce prix est décerné à une ville « qui a atteint des standards environnementaux élevés,  qui est engagée à développer des objectifs ambitieux pour poursuivre le progrès environnemental et le développement durable et qui peut représenter un modèle pour inspirer d’autres villes et promouvoir de meilleures pratiques dans toutes les autres villes Européennes ». Douze critères (environnementaux) permettent de classer les villes candidates : le climat, les transports, les espaces verts, l’utilisation des sols, la biodiversité, la qualité de l’air, la pollution sonore, la gestion des déchets, l’eau, l’assainissement, le management environnemental et la communication.
Bruxelles avait déposé sa candidature en octobre dernier. Evelyne Huytebroeck, ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Rénovation urbaine, était convaincue que la ville possédait les atouts nécessaires pour être la ville verte 2014, malgré les progrès qui restent à faire en matière de mobilité.


Les gagnants précédents
Stockholm, la capitale de la Suède, a été la première à remporter le prix en 2010, l’année de la création du concours. La ville avait déjà développé une politique environnementale globale et active, remplissant plusieurs critères mis en exergue par le concours. En 2011 ce fut au tour de Hambourg, la deuxième plus grande ville d’Allemagne, de se voir décerner le prix, grâce principalement à son remarquable système de transports urbains. La ville espagnole Vitoria-Gasteiz au pays Basque a été primée en 2012 et en 2013 c’est la ville française de Nantes qui se verra consacrée au titre de « Capitale la plus verte d’Europe ».
Pour le titre de 2014, Bruxelles s’est classée cinquième sur dix-huit candidats. Dans le classement par critères, la ville se classe 1ère pour la biodiversité, 2e en matière de lutte contre la pollution sonore et 4e dans le domaine de la gestion des déchets.
La capitale de l’Europe ne sera donc pas consacrée en 2014, mais rien ne l'empêche de retenter sa chance à l'avenir...


mercredi 9 mai 2012

"En 2012 faisons de Bruxelles une ville durable"

Une vidéo à l'initiative d'Evelyne Huytebroeck, Ministre bruxelloise de l'Environnement, de l'Energie et de la Rénovation urbaine, afin de promouvoir la participation citoyenne à rendre la ville plus verte.

vendredi 4 mai 2012

Le voisinage composte

La demande de composts de quartier est grandissante. Afin d’y répondre, Nathalie Gilson, Echevine de l’environnement à la commune d’Ixelles, a confié à l’asbl WORMS la mission d’encadrer la création de deux nouveaux composts de quartier. La première phase a été lancée.

            La mode est au compostage. Deux nouveaux composts de quartier vont voir le jour dans la commune d’Ixelles. L’asbl WORMS, Waste Organic Recycling and Management Solutions, est chargée de leur réalisation. Cette asbl vise à sensibiliser le grand public à la gestion des déchets organiques et à leur recyclage et à informer et soutenir tout projet de valorisation des déchets organiques. Cette initiative s’inscrit, d’après Nathalie Gilson, dans une dynamique en place qui vise à développer le compostage individuel des habitants et soutenir les initiatives de compostage de quartier.

La littérature définit le compostage comme un procédé biologique de conversion et de valorisation des matières organiques. La décomposition naturelle y est accélérée, et la matière organique est transformée en humus et en sels minéraux. Cette couche organique est utilisée pour le développement et la régénération du sol.
En résumé, il s’agit d’imiter le cycle naturel de gestion des déchets organiques. A l'heure actuelle, le cycle de traitement des déchets passe par le sac poubelle, pour ensuite finir à l’incinérateur, qui rejette du gaz à effet de serre.  Le cycle naturel, lui, décrit une boucle. « C’est un retour au sol de ce qui vient du sol », souligne Benoît Salzac, fondateur de l’association WORMS. En effet, le compost produit avec les déchets organiques va permettre de nourrir le sol dans lequel vont pousser les fruits et légumes que nous mangerons.
Le compostage se développe mais il se heurte toujours à certains obstacles. Les principales craintes sont les odeurs, les mouches et les rats. Pour éviter les odeurs, il faut bien aérer et mélanger les déchets avec de la matière brune. Cette matière est constituée de matériaux à haute teneur en carbone, comme des feuilles mortes, du papier journal ou de la paille. En ce qui concerne les rats, il est interdit de mettre de la viande et autres aliments qui attirent ces rongeurs.

Une initiative citoyenne
Comme le rappelle Benoît Salzac, la création d’un compost de quartier reste une initiative citoyenne. Cette création comprend quatre phases. La première est la phase de prospection, durant laquelle un groupe de quartier motivé est constitué et un listing des sites possibles dressé. Ensuite vient la phase de concrétisation. Celle-ci consiste à former les futurs gestionnaires au compostage et à les accompagner dans les démarches administratives et pratiques. La troisième phase est la phase de lancement et la quatrième la phase de suivi. Cette dernière phase dure au minimum un cycle complet du compostage.
            Le compost de quartier connaît donc un succès avéré. C'est il y a douze ans déjà que s’ouvrait le premier du genre. Aujourd’hui il en existe 35, rien qu’à Bruxelles. D‘après l’association WORMS, actuellement, dix composts s’ouvrent chaque année. Mais ces composts connaissent des limites. Il ne peut y avoir plus de 50 ménages par projet, en comptant trois compostières.

Un impact positif
            Le compost de quartier attire de plus en plus, avec un impact économique et écologique non négligeable. Alexandra Jimenez, maître-composteur, ne cache pas son enthousiasme pour les composts de quartier. « J’aime pouvoir travailler la terre à l’extérieur et prendre l’air, car j’habite en appartement, comme la majorité des Bruxellois. » Elle voit sa quantité de sacs poubelles diminuer et a l’impression d’être active pour l’environnement. Mais l'impact positif ne se limite pas au seul environnement. Selon WORMS, les composts de quartier ont également un impact social important en encourageant la gestion collective citoyenne. Toujours selon l’asbl, les composts de quartier attirent de plus en plus de jeunes, qui se sentent fort concernés par l’écologie.
            Tout le monde s’accorde pour dire qu’il pourrait y avoir beaucoup plus de composts de quartier. Selon Nathalie Gilson, il existe une vraie demande de la part des habitants, et tout devrait être mis en oeuvre pour y répondre en multipliant les antennes. Pour Benoît Salzac, cela reste « une goutte d’eau dans l’océan mais un premier pas vers d’autres alternatives ». Alternatives déjà incarnées par les jardins collectifs ou participatifs, qui ont le mérite d’amener un peu de nature dans la ville.

Image(s): FreeDigitalPhotos.net

samedi 21 avril 2012

Les motos-taxis démarrent


La ministre bruxelloise des Transports a donné ce mardi matin le coup d’envoi officiel du projet pilote des motos-taxis. Le principe est le même que celui d'un taxi, amener un client à sa destination mais à moto, permettant ainsi d’éviter les embouteillages.

Une  moto  de  couleur  noire,  arborant  la  bande  à  damier  noir  et jaune mangue,  maintenant  bien  connue.  Des  motos  comme  celle-ci,  vous en verrez bientôt un peu partout à Bruxelles. Ce mardi, Brigitte Grouwels, ministre bruxelloise des  Transports,  a  officiellement  lancé  le  projet  pilote  des  motos-taxis.  Celui-ci durera deux ans et impliquera treize taxis-motos.


Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan stratégique ministériel « Un taxi pour l’avenir » et de l’accord entre la ministre et le secteur des taxis, conclu en juillet 2010. Le but est de promouvoir un maximum le taxi comme alternative durable et fiable à la voiture privée. La promotion du taxi contribuera à la réduction de 20% du trafic automobile en Région de Bruxelles-Capitale, conformément au Plan des Déplacements Iris II. Bruxelles est en effet la ville la plus embouteillée d’Europe. La ministre souligne le fait que « les taxis constituent un maillon très important entre les transports publics et la voiture privée. Grâce à ce projet, un service de taxi personnalisé, fiable mais aussi particulièrement rapide peut être proposé aux usagers des taxis les plus aventureux à Bruxelles. » Ce service s'adresse à trois publics cibles : les bruxellois, les navetteurs et les touristes.

Ce concept est déjà développé dans plusieurs villes européennes, comme Paris, Barcelone, Madrid ou encore Amsterdam. L’avantage principal du moto-taxi est la rapidité du trajet. En effet, les motos peuvent éviter les embouteillages en se faufilant entre les voitures, tout en respectant les règles de sécurité. Mais le moto-taxi présente également des avantages écologiques, même s’ils sont plutôt secondaires. En effet, les motos polluent généralement moins que les voitures. Elles peuvent se faufiler dans le trafic et ne stagnent donc pas, moteur allumé, comme les voitures dans les embouteillages, ce qui réduit considérablement la quantité de CO2 rejetée.

Vidéo de Zoomin.TV, en collaboration avec Télé Bruxelles: "Les Motos-Taxis débarquent à Bruxelles"



Interview de la ministre Brigitte Grouwels par l'agence Belga ici


Photo: Cityscoot